"Classes, Capitalisme et Communisme : Vers un Modèle de Solidarité Locale et Internationale"
Il est temps de questionner la lutte des classes sous l'angle de la religion et d'une "gauche" qui, souvent, préfère détourner le regard face à certaines réalités sociales. L'un des plus grands échecs de notre système réside dans la gestion des migrations : des individus ont été attirés ici pour répondre aux besoins économiques, mais leur intégration n'a pas suivi. Cette défaillance, qui devrait être corrigée par des politiques publiques et une véritable inclusion, reste ignorée. Le modèle actuel ferme les yeux, et le refus de traiter ce problème ne fait que renforcer les divisions et les inégalités.
Le capitalisme, dans une version encadrée, pourrait être bénéfique s'il respectait les droits, les devoirs de chacun, et la dignité humaine. Mais force est de constater qu'il s'emballe et se pervertit souvent au détriment de l'humain. Ce système, lorsqu'il est débridé, devient dangereux, concentrant les richesses au profit de quelques-uns et creusant les inégalités. (Certains diront que le capitalisme "bridé" est une illusion ; c'est un système fondamentalement instable en raison de la baisse tendancielle du taux de profit. Pour ma part, ce qui m'importe avant tout, c'est le pragmatisme : ce système devrait être jugé à l'aune de ses effets réels sur l'équité sociale et le respect de la dignité humaine.)
À cela s'ajoute l'hypocrisie parlementaire, cette façade politique qui ne sert qu'à maintenir le statu quo par des stratégies de diversion. Les vrais changements ne viendront pas de ces jeux de pouvoir, mais des citoyens responsables. Médecins, policiers, éboueurs, tous ont un rôle à jouer, indépendamment de leur place dans la société. C'est dans cette prise de conscience collective et dans l'engagement personnel que réside la clé d'une transformation sociale authentique.
Le communisme, dans son essence, n'a jamais été l'apanage d'un État ni ne devrait l'être. Les États dits "communistes" que l'on connaît historiquement ont, en réalité, souvent été des régimes autoritaires. Il ne s'agit pas d'un nationalisme déguisé, mais d'un mouvement global porté par la solidarité internationale des travailleurs. C'est une vision qui intègre les réalités matérielles sans se perdre dans des illusions déconnectées de ces déterminants. Je pense cependant que la défense d'un modèle social fonctionnel, du point de vue libertaire, ne peut se faire qu'à petite échelle, là où l'autonomie locale et la proximité des individus permettent d'éviter la centralisation des pouvoirs. Cet internationalisme ne vise pas à créer un système rigide ou un État mondial, mais à encourager la solidarité entre des communautés autonomes, engagées pour une émancipation collective, et reliées par des valeurs communes de justice sociale.
L'idée originelle est de libérer les classes laborieuses de la subordination à toute hiérarchie de domination économique et de les unir dans une lutte ouvrière mondiale. Plus qu'un projet de réforme ou un programme électoral, le communisme est une démarche pour l'abolition des classes, des privilèges et des frontières, pour l'avènement d'une société où l'égalité et la liberté ne seraient pas des slogans mais des réalités partagées.